Lyon-Villeurbanne
Pendant la 2ème Guerre mondiale, par sa situation géographique de carrefour sur le territoire français, Lyon est un haut lieu de la Résistance. A partir de novembre 1942, la ville est en zone occupée et concentre une forte présence d’administrations nazies comme les services de la police de sûreté allemande, notamment la section IV (SIPO-SD) également appelée Gestapo. Dirigée par Klaus Barbie, elle est située à l’Ecole de Santé militaire, avenue Berthelot dans le 7ème arrondissement de Lyon.
La prison Montluc est un autre lieu lyonnais de la barbarie nazie. De nombreux résistants ont été incarcérés entre 1940 et 1944, et beaucoup furent fusillés ou déportés.
A proximité de Lyon, sur la commune de Villeurbanne, le terrain militaire de la Doua a également été le lieu de nombreuses exécutions pendant la guerre.
Aujourd’hui, à l’intérieur de la nécropole nationale militaire de la Doua est érigé « le Mur des fusillés », à l’endroit même du charnier.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sur la commune de Caluire, commune limitrophe du quartier de la Croix Rousse à Lyon, la maison du Docteur Dugoujon est un lieu de réunions clandestines de la Résistance, comme celle du 21 juin 1943 où Jean Moulin et sept de ses compagnons sont arrêtés par la Gestapo et transférés à la prison Montluc.
Charnier de La Doua, Archives départementales du Rhône
Prison de Montluc, Deuxième étage du bâtiment cellulaire,
Archives départementales du Rhône
Nécropole nationale de la Doua, ECPAD/ONACVG
Mur des fusillés de la nécropole nationale de la Doua, ECPAD/ONACVG