Manigod
Dès le mois d’avril 1943, des réfractaires au STO trouvent refuge à Manigod, tout d’abord accueillis dans des fermes où ils participent aux travaux agricoles, puis bien vite se regroupant dans des chalets dispersés au fond de la vallée. Manigod va devenir l’une des principales destinations pour les filières des membres d’organisation de jeunesse catholique qui « prennent le maquis », venant souvent de loin (Lyon,etc.). A l’automne 1943, la répression se durcit. Les maquisards, environ 40, s’installent au camp de la Cola sur les hauteurs de Manigod se structurant en unités de défense, ravitaillés par une population bienveillante. En décembre ce maquis très organisé est remarqué par les chefs de l’AS, il devient École de Cadres, pour assurer la formation militaire. L’effectif total du camp est alors de 85 hommes. Le 30 janvier le camp de Manigod reçoit l’ordre de Tom Morel de monter au Plateau des Glières pour réceptionner les parachutages d’armes, formant ainsi la matrice du maquis des Glières.
Au premier plan, Alphonse Métral et deux de ses camarades au maquis de La Cola,
Fonds Alphonse MÉTRAL/ASSOCIATION DES GLIÈRES
Plaque commémorative apposée sur le chalet Collomb, camp de La Cola,
Gérard MÉTRAL/ ASSOCIATION DES GLIÈRES